Le tout début, ou la présentation de la maniaque.
"Bonjour, et bienvenue sur votre messagerie vocale ..."
Non, erreur.
Donc. Qui suis-je.
Ceci est une excellente question, dans la mesure où je n'en ai moi-même aucune idée.
Tout ce que je sais, c'est que je suis. Du verbe "être", pas "suivre", suivez un peu !
Après, savoir pourquoi ou comment ... Quoi que si, le comment je le connais.
C'est le monsieur et la madame qui s'aiment très fort et qui ... *censured*
Je suis, donc. J'irai même plus loin, je suis moi, c'est une certitude.
Commençons par le commencement, avant de tenter d'apposer une étiquette à mes différents traits de caractère.
Je suis Juliette ***, née le 14 Septembre 1990 dans une petite maison, tout près de la forêt (Ah non flûte, ça c'est autre chose).
Donc née dans un endroit qui ne vous intéresse pas et que je ne tiens pas à diffuser.
Etudiante en commerce (prépa' ECS), je partage ma vie entre la musique et ... Mon MacBook.
Je suis donc une adorable geek gavée de produits Apple et de mélodies, qui tente de survivre au gré de sa vie active.
Je suis amoureuse... Enfin je crois. Disons que je connais une certaine personne (appelons-le Lui) dans ma vie de tous les jours et qui m'intéresse fortement. Lui,
en revanche, ne sait pas que j'existe ... Ou alors il s'imagine juste
que je suis la folle que je parais être. Erreur, mon cher, je suis
folle ET amoureuse. Pas de bol.
(Quand je parle d' "amour", pour Lui, comprenez "attirance sexuelle").
Maintenant, il y a un autre, que nous allons appeler, pour plus de discrétion, l'Autre.
Donc l'Autre. Lui je l'aime dans le sens platonique du terme (Oui
bien sûr j'aimerais lui sauter dessus et lui faire des bisous partout
tout en lui étalant du chocolat sur le torse, mais je ne vois pas du
tout ce que ça vient faire ici). Parce qu'il me fait rire, qu'on
s'entend bien ... Mais qu'il vit LOIN, et que je l'ai connu sur
internet. Donc l'attirance, avant d'être physique, était surtout morale.
Voici en gros, l'histoire de ma vie.
Passons aux études. Cette merveille du monde, cette perfection incarnée.
Comme il a été dit, nous sommes la fierté du système d'éducation français. Pour nous, les Happy Hours,
c'est terminé. Désormais nous nous tuerons au labeur dans la
souffrance, la transpiration et le carnage. Oh joie. Oh sucre glace.
Immolez-moi sur l'autel du bonheur et brûlez une cierge en mon nom.
Pas de bol, pour moi, les Happy Hours c'est tout le temps. Déjà parce qu'en cours mon esprit est concentré sur Lui
et tout ce que je pourrais lui faire s'il daignait m'enlever mon petit
pull bleu, et qu'hors-cours ma seule préoccupation, exceptées les
sorties, est internet.
Tant pis pour vous, mes chers, j'ai décidé de vivre.
AHAH.
Je crois que vous avez commencé à cerner le personnage, il n'est nulle utilité, en ce cas, de rallonger votre calvaire.